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PHOTOREPORTAGE

L'ART POUR

L'ESPOIR

04/05/2021- par Maya Nguyen

La galerie L'ARTiste de Sylvie Santerre, située au 1121 rue Bellechasse dans le quartier Rosemont.

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INTRODUCTION

La ville de Montréal est reconnue pour son grand nombre d'artistes et artisans. Murales, ateliers, galeries, la grande diversité artistique dans les quartiers branchés de la ville n'est pas ce dont il nous manque. Mais quel a été le parcours de ces artistes, et qui sont-ils ? Je suis allée faire un tour dans la galerie l'ARTiste de la propriétaire Sylvie Santerre, artiste-peintre autodidacte qui y créé depuis maintenant seize ans.

Originaire de Québec, Sylvie s'est très tôt découvert une passion pour l'art lors de ses cours d'art plastique au primaire. Alors que l'école ne la faisait pas du tout vibrer, seules les couleurs lui permettaient de sentir qu'elle était à sa place, d'avoir du plaisir et de s'exprimer. Son père ne considérant toutefois l'art comme une profession sérieuse, elle s'est vue obligée de se tourner vers autre chose après ses études secondaires, bien qu'elle savait que l'art était ce qu'elle désirait profondément faire.
Ainsi devenue coiffeuse, vendeuse de souvenirs en Floride, puis serveuse à l'Express sur Saint-Denis pendant plus de vingt ans, Sylvie n'aura pas vécu les années les plus faciles avant de devenir l'artiste épanouie qu'elle est aujourd'hui.
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Sylvie Santerre en plein moment de contemplation
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Au-delà d'une passion

Après une dépression vers la fin de sa carrière en restauration, Sylvie s'est enfin remise à la création. C'est alors qu'elle commença à faire des mandalas, qu'elle exposa d'ailleurs en haut du restaurant dans lequel elle travaillait.  Redécouvrant  le pouvoir libérateur de l'art et la passion qu'elle avait pour celui-ci, elle sut à ce moment que sa vie allait désormais prendre tout son sens. 

Pause café, de la peinture au bout des doigts, Sylvie accepte de me partager, en toute authenticité, son histoire.
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"L'art m'a sauvé la vie."

Sylvie a souffert de problèmes de consommation au cours de sa vie de jeune adulte. Elle a intégré plus tard l'association des Narcotiques anonymes qui lui a permis de prendre un autre chemin. Relation difficile avec le père de son enfant, lui même ayant des problèmes de consommation et atteint de problème de santé mentale, elle élève sa fille seule.  C'est alors qu'elle décide de mettre un terme à sa carrière en restauration et d'entreprendre une formation de trois ans au CRAM (Centre de relation d'aide de Montréal) pour devenir psychothérapeute.  Cette formation lui permettra également de mieux se connaître et de renouer avec la créativité qu'elle avait laissé derrière elle des années plus tôt. En 2005, elle loue alors un petit local où elle pourrait créer et cette étape aura été déterminante pour elle .
La main sur le coeur, Sylvie discute de son parcours.
Sylvie me montre ses derniers collages qu'elle a reliés pour en faire un livre. Beaucoup de dévouement, de sensibilité et de créativité sont perceptibles. Elle explore différents médiums à travers une approche spirituelle où elle souligne que le processus créatif l'emporte sur le produit final.
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Son processus créatif est guidé par son intelligence silencieuse. Elle conserve précieusement images, objets, poèmes, citations, matériaux de toutes sortes qui deviennent de la matière première inspirante pour ses créations.  
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Chez l'ARTiste, salir l'espace n'est pas une contrainte à la création. On sent la présence assumée des médiums artistiques.

Pour continuer à faire vivre la galerie durant la pandémie, Sylvie dédie une partie de son local à des artistes et artisans locaux qui viennent vendre leur travail.

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On reconnaît bien le style de Sylvie par les fleurs graphiques qu'elle peint. Ce sont leurs couleurs vibrantes qui l'attirent beaucoup et qui l'inspirent à créer.

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Préparation d'un achat pour un client au comptoir

GALERIE PHOTO

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